FEGAFOOT/ Journée d’échanges avec la presse: « Lorsque les joueurs rejoignent l’équipe nationale, ils doivent se conformer à la discipline du staff», déclare Thierry Mouyouma, le sélectionneur national.
Libreville (Agence de presse La Plume de l’Info) – La Fédération Gabonaise de Football (FEGAFOOT) a organisé une journée d’échanges avec la presse, ce vendredi 13 décembre 2024, à l’hôtel Nomad. Cet événement a été l’occasion de faire le bilan des treize matchs disputés, d’indiquer le nombre de joueurs utilisés, et d’aborder les perspectives ainsi que les axes d’amélioration. Thierry Mouyouma, le sélectionneur national, a pris la parole lors de cette rencontre.
À son arrivée à la tête de l’équipe, Thierry Mouyouma a constaté qu’il n’existait pas de système de jeu cohérent, le groupe évoluant dans un cadre d’individualisme. Il a donc mis en place un projet de jeu clairement défini, reposant sur trois systèmes : 4-3-3, 3-5-2 et 3-4-3. L’objectif est d’avoir des joueurs capables d’évoluer à une, deux ou trois positions.
Sur les treize matchs joués, l’équipe a marqué 16 buts tout en encaissant 19, sans marquer de buts sur corners directs. Peu d’équipes ont essayé de les déstabiliser dans le jeu. Sur les 43 joueurs convoqués, 40 ont été utilisés au cours de ces rencontres, et 18 nouveaux joueurs ont été appelés en l’espace d’un an.
Selon Thierry Mouyouma, il n’est pas possible de se satisfaire de la performance d’un, deux, trois ou quatre joueurs. Il exprime sa satisfaction quant à l’adhésion globale du collectif et au vivre ensemble. Bien sûr, des incompréhensions et des lacunes ont été constatées, mais il estime que si les joueurs évoluaient dans un club, ces difficultés pourraient être corrigées plus facilement. Cependant, les entraînements en équipe nationale n’ont lieu qu’un jour avant les matchs.
En ce qui concerne les joueurs qui ont refusé d’intégrer l’équipe nationale depuis l’arrivée du nouveau sélectionneur, la FEGAFOOT n’a pas encore reçu de correspondance d’excuses pour leur retour.
Thierry Mouyouma sollicite également le soutien des médias pour sensibiliser le public sur les dangers des drogues en milieu scolaire.