Gabon : Mike Jocktane appelle à un nouveau dialogue

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Libreville,( agence de presse la plume de l’info.com)- L’évêque Mike Jocktane, Président du parti politique «Gabon Nouveau», a tenu une conférence de presse, ce mardi à Libreville, au cours de laquelle il a appelé à un nouveau dialogue inclusif.

«J’appelle à un nouveau dialogue inclusif pour trouver une voie qui préserve à la fois nos aspirations démocratiques et la stabilité de notre pays», a déclaré Mike Jocktane, président de « Gabon Nouveau ».

Face à la presse nationale et internationale, ce dernier s’est exprimé sur le projet de la Constitution du Gabon et a partagé ses réflexions sur les enjeux majeurs de ce texte fondamental qui selon lui soulève des préoccupations importantes et légitimes qui ne peuvent être ignorées. Et par conséquent, ne peut selon lui, recommander un vote favorable lors du prochain référendum.

«Je suis pleinement conscient que le rejet de ce texte pourrait compromettre notre transition démocratique et exposer notre Nation à des risques considérables», a-t-il déclaré.

«C’est dans cet esprit de responsabilité et avec espoir que je lance un appel solennel à Son Excellence Monsieur le Président de la République, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, ainsi qu’à tous les députés et sénateurs de la Transition. Je m’adresse également à l’ensemble de notre classe politique, qu’elle soit ancienne ou nouvelle, pour que nous puissions rassembler nos idées et nos visions autour d’un débat véritablement inclusif et patriotique», a-t-il indiqué.

Mike jocktane a souligné que, l’article 52 de la Charte de la Transition sur la durée du mandat présidentiel, un mandat de sept ans, renouvelable une fois, paraît excessif notamment dans un régime à forte concentration du pouvoir exécutif, y compris l’article 53, qui définit les conditions d’éligibilité à la présidence, soulève également des questions.

Selon le président du Gabon nouveau, les critères, notamment en termes d’âge, d’origine et de statut matrimonial, semblent non seulement restrictifs, mais également dangereux pour la démocratie. Des conditions qu’il a jugé strictes et discriminatoires qui risquent de marginaliser des citoyens naturalisés ou d’origine étrangère, créant ainsi une hiérarchie implicite entre les Gabonais « de souche » et les autres.

«Cette distinction n’a pas sa place dans une société moderne et ouverte», a-t-il conclu.

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