Urgent UPG: le siège désormais ouvert, les cadres appellent au rassemblement de tous les militants afin de préparer l’organisation du congrès dans les tous prochains mois

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Libreville,( agence de presse la plume de l’info.com)- Après le dépôt le jeudi 14 mars par voie d’huissier d’une sommation sous 48h à Mathieu MBOUMBA NZIENGUI, lequel n’a pas été suivi d’effet, ce dernier optant pour  la défiance de notre justice, nous avons procédé à l’ouverture du siège national le samedi 16 mars 2024 en vue de la relance officielle de nos activités politiques.

A cet effet, puisque les portes du Siège sont désormais ouvertes, nous lançons un appel au rassemblement de tous les militants afin de préparer l’organisation du congrès dans les prochains mois et les échéances électorales qui se profilent à l’horizon 2025.

Elu comme Président lors du Congrès de N’dendé en juin 2016, le mandat de  Mathieu MBOUMBA NZIENGUI s’est achevé en juin 2019. Etant dans un Etat de droit, le Secrétariat Exécutif considère, qu’au moment où notre pays entre dans une nouvelle ère, notre parti doit également se mettre en règle, avec des responsables légaux et légitimes issus du Congrès, notamment le Président et le Commissaire à l’Ethique, à la Solidarité et à la Discipline.

En conséquence, le remaniement du bureau exécutif opéré par Mathieu MBOUMBA NZIENGUI le dimanche 17 mars 2024 à son domicile n’a aucune validité car ce dernier n’ayant plus ni la légalité ni la légitimité de le faire puisque désormais il revient au Secrétaire Général de gérer le parti conformément aux Statuts en son article 14 qui stipule ce qui suit :                        
« Le Congrès se réunit tous les trois (3) ans sur convocation du Président. Les assises se tiennent un (1) mois avant la fin du mandat du Président en exercice. En cas de non observation des alinéas ci-dessus, le Secrétaire Général assure l’administration du Parti jusqu’à la tenue du Congrès ».   


Lisez l’intégralité de la communication du Secrétariat Exécutif de l’Union du Peuple Gabonais UPG.

DECLARATION DU 20 MARS 2024
Peuple Gabonais,
Militantes, militants et sympathisants,
Crée le 14 juillet 1989 à Paris par Pierre MAMBOUNDOU, l’Union du Peuple Gabonais est un parti historique qui s’est investi dans la défense des intérêts collectifs des Gabonais. Il s’est illustré par des actions mémorables telles que l’opposition à la liquidation de la compagnie nationale Air Gabon, la dénonciation de la privatisation de Gabon Télécom, de l’Office des Chemins de Fer Transgabonais (OCTRA), de la SEEG, la défense de l’Ile Mbanié, la promotion de la transparence électorale à travers la biométrie, etc…
Mais depuis la mort notre charismatique Président Pierre MAMBOUNDOU, le 15 octobre 2011, l’Union du Peuple Gabonais a connu une véritable traversée du désert. Les structures de base dans leur majorité n’existent plus que de nom. C’est pourquoi, dans le contexte favorisé par le coup de libération du 30 août 2023 mené par les militaires, la majorité des membres du Secrétariat Exécutif s’était levée le 21 septembre 2023 pour dénoncer la gestion catastrophique de l’ancien Président M. Mathieu MBOUMBA NZIENGUI, et prononcer sa mise à l’écart conséquemment à l’achèvement de son mandat depuis 2019. Cette dénonciation a valu à trois membres éminents du Bureau Exécutif, le SGA1, Serge Alain NZAMBA, le PSPA, Alix Kisito MULUNGHIBWUANGUE et le VP, Jean Claude KOMBILA MALOUANGOU, la comparution devant le Tribunal de Première Instance de Libreville pour diffamation à la personne de Mathieu MBOUMBA NZIENGUI. Le verdict prononcé le 29 février 2024 par cette institution judiciaire a été en faveur de ces derniers, les exonérant de toute charge, et reconnaissant par effet de logique la pertinence et le bien-fondé de leur posture, laquelle s’inscrit dans une démarche de libération et de restauration de l’Union du Peuple Gabonais.  Après le dépôt le jeudi 14 mars par voie d’huissier d’une sommation sous 48h à M. Mathieu MBOUMBA NZIENGUI, laquelle n’a pas été suivi d’effet, ce dernier optant pour la défiance de notre justice, nous avons procédé à l’ouverture du siège national le samedi 16 mars 2024 en vue de la relance officielle de nos activités politiques.  A cet effet, puisque les portes du Siège sont désormais ouvertes, nous lançons un appel au rassemblement de tous les militants afin de préparer l’organisation du congrès dans les prochains mois et les échéances électorales qui se profilent à l’horizon 2025.


Elu comme Président lors du Congrès de N’dendé en juin 2016, le mandat de M. Mathieu MBOUMBA NZIENGUI s’est achevé en juin 2019 comme mentionné ci-haut. Etant dans un Etat de droit, le Secrétariat Exécutif considère, qu’au moment où notre pays entre dans une nouvelle ère, notre parti doit également se mettre en règle, avec des responsables légaux et légitimes issus du Congrès, notamment le Président et le Commissaire à l’Ethique, à la Solidarité et à la Discipline.
En conséquence, le remaniement du bureau exécutif opéré par M. Mathieu MBOUMBA NZIENGUI le dimanche 17 mars 2024 à son domicile n’a aucune validité car ce dernier n’ayant plus ni la légalité ni la légitimité de le faire puisque désormais il revient au Secrétaire Général de gérer le parti conformément aux Statuts en son article 14 qui stipule ce qui suit :                        
« Le Congrès se réunit tous les trois (3) ans sur convocation du Président. Les assises se tiennent un (1) mois avant la fin du mandat du Président en exercice. En cas de non observation des alinéas ci-dessus, le Secrétaire Général assure l’administration du Parti jusqu’à la tenue du Congrès ».   
                
Toute autre initiative de M. Mathieu MBOUMBA NZIENGUI constituera une usurpation de titre. Nous l’invitons à la sagesse incarnée par son âge et au respect du cadre juridique du Parti. La tenue du Congrès lui permettra de postuler à nouveau à la présidence comme tout autre militant.

Le Secrétariat Exécutif, dans sa large majorité, interpelle le Gouvernement de la Transition, notamment le Ministre de l’Intérieur à qui nous avons adressé une correspondance le mardi 19 mars 2024, avec ampliation au Ministre de la Réforme des Institutions ainsi qu’au Président du Conseil National de la Démocratie (CND), afin de prendre acte de cette situation qui fait du Secrétaire Général, le premier responsable du Parti jusqu’à l’organisation du Congrès. 
En ce qui concerne le Dialogue National, au regard des nombreux manquements observés, notamment les quotas des représentants des partis politiques et la non-implication de toutes les forces vives de la Nation dans la préparation de ces assises, l’Union du Peuple Gabonais suggère au Gouvernement de la Transition le report d’un mois de celles-ci, le temps de régler toutes ces questions pendantes. 

Sur un autre plan, nous tenons à réagir à la réapparition du PDG, à l’occasion de la commémoration de son 56eme anniversaire le 12 mars dernier. Après plus de 56 ans de règne sans partage, le bilan de ce parti est catastrophique, malgré les avis de quelques thuriféraires qui ferment les yeux devant les dégâts abyssaux causés par l’ancien système. Si la demande de pardon au peuple gabonais de leur Secrétaire général, Mme Angélique NGOMA, apparait comme salutaire, l’Union du Peuple Gabonais non seulement déclare que ce n’est pas suffisant au regard du préjudice social, moral et économique,  subi par le peuple gabonais dans sa grande majorité pendant un demi-siècle, mais exige réparation par tous les responsables pédégistes. Beaucoup ont des comptes garnis d’argent du contribuable dans les banques, maisons, paradis fiscaux et des investissements dans tous les milieux économiques, le pardon ne peut leur être accordé que s’ils posent des actes forts, en rétrocédant à l’Etat la quasi-totalité de leurs fortunes mal acquises pour financer les secteurs sinistrés à cause de leur politique de prédation. Si le régime démocratique favorise la liberté d’expression, le pillage systématique des ressources du Gabon par ce parti constitue un motif suffisant pour prononcer sa dissolution totale, le temps de penser les plaies et restaurer autant les institutions comme les valeurs morales dans notre pays.

Il appartient aux nouvelles autorités de la Transition, notamment le Général de brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, de prendre avec une main qui ne tremble point comme lui-même l’avait souligné en son temps, dans sa mission de rupture, cette décision historique, en phase avec toute la population gabonaise.

Monsieur le Président de la Transition, Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, le peuple gabonais vous soutient toujours, car il fonde l’espoir que vous améliorez ses conditions d’existence.  Vous êtes par conséquent un missionnaire et le peuple compte sur vous.


Je vous remercie.

Le Porte-Parole, Alix Kisito MULUNGHIBWANGUE

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