Libreville,(agence de presse la plume de l’info. Com)-La commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite a célébré, ce vendredi 9 décembre 2022, la journée nationale de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, sur le thème » Les risques de corruption dans le secteur mines au Gabon ».
Cette année 2022, dans la continuité de l’intérêt qu’ils portent aux dix (10) secteurs prioritaires identifiés par le document de stratégie de lutte contre la corruption et le blanchissement des capitaux, qu’ils ont jeté leur dévolu sur le secteur minier. Ce choix est justifié par l’énorme potentiel contributif de ce secteur au budget national.
Les assises devraient également les permettre de détecter, afin de les traquer et de les réprimer efficacement, les pratiques de corruption, source d’enrichissement illicite dans ce secteur, quel que soit le niveau d’intervention des agents publics et des opérateurs économiques.
En ce sens, l’administration fiscale, en contact avec les opérateurs miniers, est un instrument sur lequel la commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, pourrait et devrait s’appuyer davantage, afin d’amener notamment les entités multinationales à respecter les lois gabonaises et ses règlements.
« Je pense ici à la sincérité fiscale, afin que le Gabon puisse optimiser les retombées financières et sociales de l’exploitation de son sous sol » , a déclaré, Nestor Mbou président de la commission nationale de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.
« L’exercice auquel nous invitons nos experts au regard de ces définitions, consiste à identifier les différents niveaux d’autorisation ainsi que les différentes failles de la législation qui pourraient mettre en tentation nos agents publics, afin de nous présenter, sinon d’imaginer les mécanismes susceptibles d’empêcher le passage à l’acte des intervenants de la chaine » , a-t-il ajouté.
Plusieurs directions générales de l’administration publique, et la cour des comptes ont présenté aux membres de la commission nationale de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite leurs plans stratégiques de lutte contre ce fléau qui gangrène l’image de nos administrations.
Le directeur général de la société équatoriale des mines, Wesbert Moussounda Ngoumba, a souligné que le secteur minier contribue au budget national à la hauteur de 6%.
Rappelons que ces assises visaient à éradiquer les risques de corruption dans le secteur minier.