Gabon:«Moi, je vote non », déclare Pierre Claver Maganga Moussavou, Président du Parti Social Démocrate (PSD)

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Libreville, (Agence de presse la Plume de l’Info) – Pierre Claver Maganga Moussavou, Président du Parti Social Démocrate (PSD), a annoncé lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi au siège de son parti à Libreville, qu’il voterait non. Selon lui, les raisons de ce choix sont liées au refus de la dictature d’Oligui Nguema si le Oui venait à l’emporter.

Le Président du PSD a affirmé qu’il s’agit d’un coup d’État orchestré entre les membres du parti au pouvoir et les militaires pour tromper le peuple gabonais. Il a déclaré : « Voici qu’ils refusent de libérer leur frère d’arme qui avait tenté de faire un coup d’État avant eux ».

Pierre Claver Maganga Moussavou a souligné le ridicule de la situation où les jeunes de 35 ans et les personnes âgées de 70 ans sont exclus de la course à la présidence. Il a précisé que cette constitution ne serait jamais appliquée tant qu’il ne serait pas Président de la République. Il a déclaré : « Si vous reconnaissez que quelqu’un a de la valeur, laissez-le diriger le pays ». Il a également affirmé qu’il serait candidat et que les articles limitant l’âge à l’élection présidentielle seraient modifiés pour permettre aux personnes de 70 ans d’être candidates.

Le Président du PSD s’est interrogé sur le nombre d’électeurs restants si les jeunes de 35 ans et les personnes de 70 ans étaient exclus de l’élection présidentielle. Il a déclaré : « Si les jeunes de 35 ans et les personnes de 70 ans sont exclus de l’élection présidentielle, combien d’électeurs resteront parmi les 3 000 électeurs enregistrés à chaque élection ? »

Pierre Claver Maganga Moussavou a également déclaré qu’il ne voyait pas Oligui Nguema être Président plus longtemps que les militaires. Il a rappelé que dans son premier discours, Oligui Nguema avait promis de ne pas être candidat et de remettre le pouvoir aux civils. Selon lui, ceux qui voteront oui condamneront le pays à une dictature.

Il a reconnu que le Président Brice Clotaire Oligui Nguema d’être ouvert à la discussion. « C’est la charte qui nous amène à l’élection. La charte peut-être discutée et révisée », a-t-il indiqué, tout en condamnant les fameux juristes , politologues qui induisent le président de la transition en erreur.

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