Conférence de presse conjointe du ministre des transports et celui des travaux publics sur le glissement de terrain entre les gares d’Offoué et Booué
Le ministre des Transports, Brice Constat Paillat, a avec son collègue des Travaux Publics, Toussaint Nkouma Emane, animé mercredi 28 décembre 2022, une conférence de presse sur le glissement de terrain survenu entre les gares d’Offoué et de Booué, dans le département de la Lopé, province de l’Ogooué-Ivindo, dans la salle de conférence de son département.
Cette rencontre avec les journalistes a permis aux membres du gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda d’expliquer à l’opinion nationale et internationale la déformation et la déstructuration de la voie ferrée ayant occasionnée dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 décembre dernier, le déraillement d’un train minéralier portant le numéro 3611, roulant à vide dans le sens Owendo-Franceville.
À l’issue des enquêtes du phénomène naturel, le ministre des Transports, Brice Constat Paillat, l’a affirmé, après une descente sur le terrain, « une fois sur place, nous avons pu dresser le bilan. Au niveau humain, 4 agents se trouvant à bord des locomotives ont eté blessés. Admis au Centre médical de Booué pour les premiers soins, ils ont ensuite été évacués par deux rotations d’hélicoptères médicalisés vers Libreville pour une meilleure prise en charge, grâce à l’implication spontanée de la COMILOG » a-t-il déclaré.
S’agissant des dégâts matériels, le ministre des transports a indiqué que 900 mètres de la voie ferrée étaient endommagées, 2 locomotives détériorées,12 wagons déraillés et projetés dans un ravin. Il n’a pas omis d’ajouter que l’ouvrage d’art et le mini viaduc étaient également décomposés.
Ainsi, le ministre Brice Constat Paillat a indiqué que le premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, a instruit le ministre des travaux publics, Toussaint Nkouma Emane, de prendre toutes les dispositions urgentes pour engager les travaux curatifs sur les tronçons routiers qui donnent accès aux localités et qui présentent des risques d’enclavement du fait de la rupture du trafic ferroviaires et ce, en vue de permettre la continuité de la circulation des voyageurs et des marchandises.
Au terme des échanges avec la presse locale, les deux ministres ont rassuré qu’une cellule de crise a été mise en place. Elle comprend, selon eux, les membres du gouvernement concernés, les responsables de l’autorité de régulation des transport férroviaire (ARTF), le D directeur général de SETRAG , et de nombreux experts.
« Nous avons demandé à la SETRAG d’engager sans délai, les travaux de génie civil visant à stabiliser l’état du site fortement dégradé en se faisant assister d’experts en matière topographique et géotechnique. Ces travaux ont débuté dès le 24 décembre et se poursuivent à ce jour. SETRAG travaille également, sur proposition du gouvernement, à la création d’une voie permettant remédier à la question de la rupture de charges pour transport des marchandises de première nécessité » ont conclu les ministres.