Libreville, ( agence de presse La plume de l’info. Com)- A l’occasion du 2e anniversaire de prestation de serment des trente deux (32) avocats stagiaires qui exercent ce métier depuis le 29 décembre 2020, ont initié la journée de consultations juridiques gratuites à l’endroit des justiciables, ce jeudi 2022 à la maison de l’avocat, derrière le palais de justice.
Les trente deux(32) avocats stagiaires qui ont organisé cette journée de consultations juridiques gratuites ont connu un engouement du public qui est venu s’enquérir des conseils des avocats, mais aussi exposer leurs problématiques et comprendre comment s’y prendre en cas de problème.
Au cours de la célébration du deuxième anniversaire de trente deux ( 32) avocats stagiaires plusieurs consultations ont eu lieu, et les justiciables repartaient satisfaits. Maître Jules Obiang a souligné que c’est une satisfaction pour le Barreau du Gabon.
« A l’occasion du 2ème anniversaire de prestation de serment des trente deux 32 avocats stagiaires depuis le 29 décembre 2020, donc c’est l’anniversaire aujourd’hui. Ils continuent dans leur formation initiale. Nos stagiaires conseils et proposent ce que nous leur avons enseigné», a indiqué Jules Obiang délégué à la formation du barreau.
Il a reconnu les mérites et les compétences de leurs avocats stagiaires qui ont passionné les justiciables. «Ils tenaient à rendre ce que le public leur avait donné pendant leur prestation de serment».
Dans le cadre de ces consultations gratuites, il a également reconnu qu’ils ont reçu tout le monde et il s’en sort très bien. «Je suis victime d’une mauvaise foi par mon employeur qui m’accuse d’être complice d’un vol. Elle nous avait amené à la DGR et l’enquêteur avait établi un procès-verbal dont je n’avais pas reconnu tout ce qu’il avait écrit. Je ne vole jamais. Je n’ai jamais volé. Ça fait 16 ans que je travaille dans cette entreprise», témoigne Nzamba Sylvain Eric un justiciable.
L’enquêteur n’avait pas trouvé son implication ou sa complicité dans le vol dont il est accusé. Il travaille à la société africaine de transformation des Quates de cellulose au Gabon ( Satoga) comme magasinier.
Les avocats du barreau ont assisté dans le cadre de consultations gratuites leurs avocats stagiaires. «L’ un de mes locataires avait vendu mon terrain et mes maisons à l’autre locataire qui s’appelle Dialo Amadou. Mais ce Dialo Amadou malgré tous les procès que j’ai gagnés, c’est toujours lui qui perçoit l’argent de mes locataires. Ça fait 6 ans que ce problème perdure. Le vendeur avait été condamné à 12 mois de prison avec sursis. Il corrompt tout le monde qui lui délivre les faux…», s’est indigné Tchako Maurice un justiciable