Libreville,( agence de presse la plume de l’info.com)- Les travaux du symposium chrétien sur l’agriculture et l’élevage au Gabon( sycage), ont été ouvert, ce jeudi, à l’auditorium du ministère de l’économie et des participations situé dans le 2ème arrondissement de Libreville, par le président du Comité d’organisation le commandant, Alain Roger Babenda Boukomba.
Le thème a porté sur : « Promotion des métiers Agro-Pastoraux pour un Développement Durable au Gabon ».
Les objectifs visés par ce symposium qui s’étend sur trois jours, sont entre autres, la réappropriation des metiers agro- pastoraux par l’église et ses membres, encourager et engager l’église dans l’autosuffisance alimentaire et la sécurité alimentaire au Gabon.
Mais également faire la promotion les métiers agro-pastoraux auprès des jeunes et des femmes pour stimuler l’entrepreneuriat et le développement local.
Il est aussi question de plaider pour l’octroi de terres agricoles aménagées, non sous forme d’amodiation, mais dans le cadre d’un partenariat Etat-Eglise pour une gestion plus pragmatique et efficace du secteur agro-pastoral.
Le président du comité d’organisation le commandant Alain Roger Babenda Boukomba a souligné que « nous vivons à une époque où il devient impératif de redéfinir notre relation avec la terre car selon les Écritures, l’agriculture n’est pas simplement une activité économique, mais un don sacré de Dieu.
« Mesdames et Messieurs, lagro-pastoral n’est pas qu’une technique agricole ou une innovation technologique. Il s’agit d’un modèle de développement intégral, équilibrant les aspects économiques, environnementaux et sociaux. Conçu selon les principes divins, ce modèle entrepreneuriat permet de maximiser les ressources que Dieu a placées entre nos mains et sous nos pieds, tout en garantissant une gestion responsable et durable des terres », a déclaré le président d’organisation le commandant Alain Roger Babenda Boukomba.
« Promouvoir une meilleure compréhension et une appropriation des savoirs et des pratiques agro-pastoraux au sein de nos populations», a-t-il ajouté.
Ainsi, il a rappelé que « nous ne pouvons accepter que notre pays dépende éternellement de ses voisins pour se nourrir », a-t-il dit, non sans souligner à nouveau que l’agriculture est « un pilier stratégique de notre économie, et il est temps de prendre conscience que les ressources naturelles du Gabon, au-delà du pétrole, résident aussi dans la terre.»
« Le pétrole ne nourrit pas. Mais la terre, oui», a-t-il conclu.
