Libreville, (Agence de presse La Plume de l’Info) – À l’instar de la communauté internationale, le Gabon a célébré ce lundi, à l’auditorium du ministère de l’Économie et des Participations, la Journée internationale de lutte contre la corruption, qui a lieu chaque 9 décembre. Cette année, le thème est : « La lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite dans le secteur des transports ». L’événement s’est déroulé sous la présidence du Premier ministre, chef du gouvernement de la transition, Raymond Ndong Sima.
Cette journée commémorative a pour objectif de sensibiliser, d’évaluer les actions restantes à entreprendre et de concevoir de nouvelles stratégies adaptées aux défis actuels de la corruption.
Le Président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, Nestor Mbou, a souligné que le secteur des transports, qui fait l’objet de cette édition de la célébration, est confronté à de nombreux maux. Comme toutes les autres administrations gabonaises, il se trouve aujourd’hui à un tournant et attend une plus grande attention des pouvoirs publics pour éradiquer les actes de corruption et l’enrichissement illicite qui y sévissent.
« Nous avons besoin de votre soutien indéfectible ; nous avons besoin d’engagement au niveau institutionnel. Il est crucial de remédier aux causes qui permettent à la corruption de prospérer dans notre système politique, et d’éliminer les causes de l’impunité. Il est donc fondamental de vaincre la corruption, car elle nourrit en permanence l’insatisfaction croissante que ressent le citoyen, à tort ou à raison, à l’égard de nos gouvernants. En d’autres termes, le fléau de la corruption peut affaiblir le pouvoir de l’exécutif si des mesures fortes ne sont pas prises », a déclaré Nestor Mbou.
Il a indiqué que « nous demandons un renforcement des moyens mis à disposition de notre institution dans la lutte contre ce fléau, ainsi que des ressources suffisantes pour mener à bien nos missions et assurer un suivi plus efficace des recommandations formulées afin qu’elles soient mises en application. »
Il a également rappelé que « lorsqu’il s’agit de corruption, nous n’avons pas d’autre choix que de la confronter, de la combattre et de mener la lutte jusqu’à la fin. Il est impératif de lutter en permanence. C’est ce que nous faisons. »
Il a souligné que, pas à pas, nous devons réaliser cette transformation au sein de nos sociétés et remédier à chaque cas de corruption à haut niveau et d’impunité flagrante, jusqu’à l’éradication de l’impunité et à la certitude que la justice prévaut.