Réaction du gouvernement après un rapport sur l’exploitation du bois dans le bassin du Congo

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Le gouvernement gabonais a réagi vivement après la diffusion sur les réseaux sociaux d’un rapport par une ONG britannique jetant le discrédit sur le Gabon concernant sa politique de gestion et de transformation du bois sur la superficie d’exploitation dans le bassin du Congo.

Dans un communiqué de presse du vendredi 29 Mars 2019 dont une copie est parvenue à notre Rédaction et signé du ministre d’État, chargé des Forêts, de l’Environnement et du Plan Climat, Guy Bertrand Mapangou, le gouvernement a réaffirmé la position du Gabon dans sa politique de bonne gestion des ressources forestières.

En effet, selon les conclusions d’une enquête menée par l’ONG britannique Environnement International Angency (EIA), et publiées via Internet, il semblerait que le Groupe forestier Dejia Wood et ses sociétés affiliées, Sinon Congo Forêt, (SICOFOR) et Congo Déjia Wood Industry (CDWI), la société de sillage de Moanda, (SSM) et la société de bois de Mounana du Gabon seraient impliquées dans la récolte, le transport, la transformation et l’exportation du bois en violation des réglementations forestières et fiscales du Gabon et du Congo.

Deux pays, faut le rappeler, qui représentent 60% de la superficie totale allouée à l’exploitation forestière dans le bassin du Congo. Selon ce même communiqué, ces malversations commises par les sociétés citées plus haut seraient couvertes par des hautes personnalités politiques et administratives en contrepartie des-pots-de vin.

C’est pourquoi ne pouvant rester insensible devant de telles allégations dont le but est ternir l’image du pays, le gouvernement de Julien Nkoghé Bekalé tient à apporter des précisions.

«Fort de son leadership en matière de gestion durable des ressources forestières dans le bassin du Congo, le gouvernement a toujours prôné la bonne gouvernance dans ce domaine dont le fondement est la loi n° 16/01 du Code Forestier en République Gabonaise », précise le communiqué de presse.

En claire, le Gabon est résolument engagé non seulement dans une politique de généralisation de l’aménagement forestier, mais aussi de certification forestière.

L’interdiction d’exportation des grumes ; la conservation de la biodiversité ; la préservation des essences menacées d’extinction ; la transformation poussé du bois localement; le respect de la traçabilité et des chaînes légales et durables du bois, le soutien multiforme des partenaires bilatéraux, multilatéraux, et de ; ONG défenseur de l’environnement.

Selon les termes du communiqué, la vision des plus hautes autorités gabonaises au niveau de l’État est de faire du Gabon un leader mondial du bois tropical certifié à partir d’une forêt sous aménagement jouant son rôle de puits de carbone et sanctuaire de biodiversité au service de l’humanité.

Le gouvernement a ouvert sa propre enquête pour mieux recouper ces allégations et se réserve le droit de poursuivre les auteurs de tous actes répréhensibles une fois lumière faite, conclu le communiqué de presse.

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