Libreville,( agence de presse la plume de l’info.com)- La boue et la poussière devient le pain quotidien de la population de Bambouchine, un quartier situé en plein cœur de la capitale politique gabonaise précisément dans le 6e arrondissement de la commune de Libreville, où ces concitoyens vivent un calvaire incroyable mais aussi et surtout inhumain.
Ainsi, ces compatriotes sont laissés pour compte à leur propre sort, et les autorités de Libreville sont impuissantes face à cette situation. Du petit marché dit carrefour Bambouchine jusqu’au débarcadère de bras de mer aucun tronçon n’est travaillé. Les populations pataugent dans la boue et respirent de la poussière.
En saison sèche les populations se baignent et se nourrissent de la poussière, aussi en saison de pluie elle trempe les pieds et se lave dans la boue. Également ces saisons dictent leur loi et freinent le trafic à cause de ce mauvais état de route complètement dégradé qui caractérise les nids de poules à chaque centimètre, les automobilistes et les piétons traversent un véritable chemin de croix.
Cette route de Bambouchine nécessite de grands travaux pour sortir la population de ce bourbier qui date de plusieurs décennies. Cette zone de débarcadère qui permet aux commerçants d’aller acheter du poison pour leur commerce éprouvent toutes les difficultés du monde pour accéder à la dite zone qui devient un enfer sur terre à cause de l’état de la route où l’on se croirait à l’époque du moyen âge.
«Les populations de Bambouchine se parfument de poussières, et leur crème c’est la boue».
Pendant la saison sèche les toitures et les peintures de leurs maisons sont transformées en poussière, même les aliments comestibles sont baignés de poussière et exposés aux énormes dangers en matière de santé publique.
