La Coordination nationale, un organe exécutif de la coalition pour la nouvelle république (CNR) que dirige Jean Ping, a animé, mardi 06 Octobre 2020, à Libreville, un point-presse, pour donner sa lecture de la situation politique du pays. Elle a décrié avec la dernière énergie, la gestion «scabreuse» des institutions orchestrées par le pouvoir en place.
Selon, le porte-parole de la coordination nationale, Claude François Nkoulaveng, il existe un vide institutionnel «avéré» au sommet de l’Etat. Ce vide, a-t-il dit, causerait un dysfonctionnement chaotique de la République. «D’où l’urgence absolue d’appliquer les dispositions de l’article 13 de la constitution», a-t-il, martelé.
Pour la coordination nationale, l’organe executoir de la CNR, l’absence du président de la République, Ali Bongo Ondimba, à la visioconférence de l’assemblée générale de l’ONU, en est, selon elle, une démonstration flagrante.
«La libération du Gabon est plus qu’évidente», a déclaré, Claude François Nkoulaveng, par ailleurs, président de la commission stratégique de la coordination nationale et membre de la CNR.
Dans cette optique, il interpelle la communauté internationale à prendre toutes ses responsabilités pour accompagner l’avènement de la nouvelle république et la renaissance du Gabon, dans l’intérêt bien compris de mettre tous les gabonais à l’abri de la peur et à l’abri du besoin.
«L’indisponibilité temporaire si cher à la Cour Constitutionnelle doit désormais se traduire par la déclaration de la vacance du pouvoir», a-t-il conclu.
Aimé Serge Boulingui /laf8delinfo.com
