Libreville, (Agence de presse La Plume de l’Info) – Le Dr Jean Delors Biyogue, docteur en droit, a exposé jeudi lors d’une conférence de presse à Libreville les raisons pour lesquelles il soutient le projet de constitution qui sera soumis au peuple gabonais dans les prochains jours. Il s’appuie sur trois axes majeurs, qu’il considère comme des avancées et des opportunités offertes par la future constitution, ainsi que sur les défis à relever par le peuple et les futurs acteurs de la vie politique et institutionnelle nationale.
Le conférencier, Jean Delors Biyogue, a énuméré un certain nombre d’avancées significatives, dont le renforcement de la structure de la représentation politique et des capacités d’expression publique du peuple, la résolution définitive de la question du financement des partis politiques, le renforcement de la crédibilité du système démocratique gabonais, et le renforcement des contrepouvoirs institutionnels. Il a également souligné la garantie de l’autonomie du pouvoir législatif, l’indépendance du pouvoir judiciaire par rapport à l’exécutif, ainsi que la garantie de l’indépendance de la cour constitutionnelle.
Selon le Dr Jean Delors Biyogue, la future constitution offre huit opportunités. Elle favorise largement l’État de droit, met fin à toutes les formes de blocage ou d’obstruction à l’alternance, met fin à l’accaparement de l’espace politique par les seuls acteurs politiques, ouvre la voie à la justice politique, instaure le principe de la séparation des pouvoirs, prévoit des passerelles de collaboration politique entre ces pouvoirs, promeut l’indépendance des juges grâce à l’article 111, et protège le pays des crimes en instaurant la justice politique.
Il a également évoqué les défis à relever dans la mise en œuvre de la future constitution, tout en soulignant l’importance de son appropriation par l’ensemble des citoyens gabonais afin de garantir sa protection et son respect par les détenteurs du pouvoir.
Le Dr Jean Delors Biyogue a rappelé qu’il faisait partie des membres du Comité Constitutionnel national chargés de la rédaction de la première version de la Constitution.