Crise aux transports, les agents trafiquants des cartes grises auditionnés à la Dgr, Emmanuel Zue répond au SAMTAC et au SYNADGTT

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Libreville,(agence de presse la plume de l’info)_ Au cours d’une interview accordée à la presse, Emmanuel ZUE est surpris de  l’attitude manifestée par les syndicats des personnels  de l’administration des transports à l’égard du président de la confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI) qu’il  incarne, depuis le démarrage des auditions d’un petit groupe d’agents du centre d’édition et de délivrance des documents de transports (CNEDDT) depuis le mercredi dernier à la direction générale des recherches (DGR).

Le président Wilfrid Essingone dirige un syndicat respectable, s’il souhaite  connaître les motifs qui entourent les auditions de ses collègues à la DGR, rien de plus simple que se diriger vers le procureur de la république ou directement à la DGR, il aura de plus amples explications pour ce qui est de ses interrogations. Qu’il sache que tous  les officiers de police judiciaire sont sous le contrôle du procureur de la république. Pourquoi cette agitation ?

«D’autres part, j’ai entendu dire que  le président Wilfried Essingone  sollicite  du ministre des transports les assurances que les agents du département veulent travailler dans la quiétude et à l’abri des arrestations arbitraires. Monsieur Wilfried Essingone en sa qualité de représentant  des agents publics de l’état Gabonais devrait être bien conscient que dans cette affaire il ne s’agit pas de tous les agents du département, mais comme lui-même l’a déclaré, ce sont cinq (5) agents du CNEDDT qui font l’objet d’auditions à la DGR. Donc, il s’agit de personnes bien ciblées à qui les forces de l’ordre reprocheraient peut-être des actes hors la loi. C’est donc, pour moi l’occasion de rappeler au camarade Wilfried Essingone, que Brice Paillat est le ministre des transports de la république Gabonaise, nommé par le Chef de l’état. C’est également ce même Chef de l’Etat qui s’est engagé dans une lutte acharnée contre la corruption active ou passive dans laquelle les agents publics comme ceux du CNEDDT semblent être visés en première ligne» a déclaré, Emmanuel ZUE .

Et de poursuivre «en sollicitant du ministre des transports la protection, c’est demander à ce dernier de tourner le dos aux orientations fermes du Chef de l’état et de signer un chèque en blanc au voleurs et à un groupuscule de contrebandes qui portent le nom d’agents publics. Mieux, je me permets de vous informer  que lors de l’audience qui fût accordée par le ministère des transports Brice Paillat le 26 janvier dernier, ce dernier nous avait clairement fait état d’une demande d’ouverture d’enquête qui avait été sollicité par son prédécesseur  Armel Bounda Balonzi auprès du ministre, dans le cadre des faits de  nos dénonciations se rapportant à la délivrance de faux documents des transports, à la manipulation frauduleuse des données a caractères personnels dans le cadre de l’édition des cartes grises».

«Pour parler des  conclusions de nos travaux du mois d’août 2020, les procès-verbaux que je viens de transmettre à la presse sont suffisamment clairs sur les recommandations qui ont été adoptées par les parties prenantes aux dits travaux. En page 6 alinéa 5, il est clairement stipulé que les participants à ces travaux conviennent de la nécessité d’œuvrer à ” l’ouverture d’une enquête judiciaire sur les malversations liées aux faux documents et actes des transports”. Ce procès-verbal à été signé et paraphé par la direction générale des transports terrestres (DGTT), le syndicat national des directions générales des transports terrestres (SYNADGTT), le centre national d’édition et de délivrance des documents de transports (CNEDDT), la confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI), les sociétés Gabon Autosur et Autobilan Agréé. Je transmettrai ces procès-verbaux aux enquêteurs de la DGR et au parquet de la république ».

Il n’est donc, nullement question ici de dire que la CGPMEI est seule responsable de l’ouverture de cette enquête en cours, car non seulement il s’agit d’une volonté affichée par tous les participants aux travaux du mois d’août 2020 à la salle de réunion de la DGTT, mais également il faut retenir derrière cela la manifestation des orientations fermes du président de la république à lutter contre la corruption sous toutes ses formes en république Gabonaise. Si les agents auditionnés n’ont rien à se reprocher, il est évident que la justice va relaxer.

Source : 7joursinfo

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