Infrastructures: les habitants d'Avéa 2 appellent les autorités à construire de ponts piétons
À l’orée des grandes pluies, les habitants d’Avéa 2, un quartier du deuxième arrondissement de la commune de Libreville, ont lancé un cri d’alarme et de désespoir, aux autorités du pays pour la construction et la réhabilitation de ponts piétons.
Les habitants de cette partie de la capitale gabonaise durement touchés par les eaux ont, lors d’une enquête à ce sujet, manifesté leur désarroi. Il n’en peuvent plus de rester sous silence. Alors que la grande saison de pluie ne fait que commencer. Pire encore, demeurer avec un pont qui ne soit plus capable de soulager le plus grand nombre.
Exacerbées, les populations riveraines plaident, aujourd’hui, pour la construction et la réhabilitation de ponts piétons pour mettre fin au calvaire. «Depuis l’existence de ce pont métallique, les autorités n’ont pas songé à le rehabiliter. Pourtant, on en trouve dans d’autres arrondissements de Libreville», a fait observer, Fabrice qui traverse régulièrement le pont madame Bouanga.
Ce pont d’Avéa qui permet rapidement d’arpenter le Pk5 à Rio est dans un état des plus piteux. Surtout après la pluie, des étangs s’étendent à perte de vue, obligeant les usagers à se frayer des passages devant les domiciles pour arriver à destination. Après ce difficile parcours, l’on se retrouve nez-à-nez avec un pont inaccessible qui subit la furie des eaux.
«Aucune autorité jusqu’à lors n’est venue nous rencontrer. Ni le maire, ni un député. Ici, pendant les campagnes les politiques se présentent en masse. Après avoir obtenu ce dont ils ont cherché, ils disparaissent. Donc aujourd’hui, nous sommes abandonnés à nous-mêmes. Nous ne sommes qu’au début de la saison pluvieuse. Imaginez une forte pluie encore», poursuit maman Claire, 65 ans, habitant Avéa 2 depuis les années 76.
Intervenant pour sa part, Grégoire Sébastien Elabane, président fondateur du parti politique, Union-Progrès-Démocratie (UPD), résidant du coin, a particulièrement attiré l’attention du maire de la commune de Libreville, Léandre Nzué, natif dudit arrondissement de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de parer à cette problématique.
«Nous demandons simplement aux autorités de venir construire un bon pont pour nous. Parcequ’on ne sait plus à quel sain se vouer. Ici la rentrée prochaine des classes, nos enfants ne pourront pas facilement aller à l’école dans des difficultés pareilles», a lâché, le président d’UPD, un courant politique pour la majorité présidentielle.
Aimé Serge Boulingui/lafuitedelinfo.com