Ministère de l’Economie/Front Social: le démenti de la Fédération des Collecteurs des régies financières 

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Les responsables de la fédération des collecteurs des régies financières ont, via un communiqué parvenu à notre rédaction, le week-end, à Libreville, apporté «un démenti» au communiqué du ministère de l’Economie et de la Relance rendu publique dans les réseaux sociaux sur la crise qui prévaut au sein du département ministériel. 

La fédération des collecteurs des régies financières (FECOREFI), a apporté  «un démenti» au communiqué de leur ministère de tutelle. En effet, le ministère de l’Economie et de la Relance a, dans un communiqué, indiqué que le dialogue social voulu par les plus hautes autorités se perpétue sans aucune interruption quelconque au cours de ses derniers mois. 


Selon le communiqué du gouvernement, la dernière réunion entre l’administration et les partenaires sociaux, qui s’est tenue le 5 août 2020, figurait trois points, dites essentiels, à l’ordre du jour :  «la question du paiement de la prime à la performance budgétaire (PPB) du mois en cours qui a été versée. La suspension du service minimum qui constitue une violation des textes encadrant l’activité syndicale au GABON. Les conclusions du rapport de l’audit tenu en 2018 dont l’ensemble des membres de la COSYREF sont signataires».


La fédération des collecteurs des régies financières, a quant à elle, dans son communiqué, affirmé que le 5 août 2020, la FECOREFI a belle et bien répondu à l’appel «informel» du ministère de tutelle qui n’a abouti à aucun résultat concret, à l’instar de la Confédération syndicale des régies financières (COSYREF), absente. Mais la FECOREFI a par contre infirmé les allégations fallacieuses sur des prétendus points à l’ordre du jour. 

«L’échange que dirigeait le Directeur de cabinet du Ministre de l’Economie et de la Relance ne comportait aucun point inscrit à l’ordre du jour. Les points évoqués dans ce communiqué du Ministère n’est qu’une vue de l’esprit dans la mesure où leur présentation sur le rapport a été arrêté du fait des incohérences relevées entre leur document et le rapport initial de Mars 2018», martele la Fecorefi.

Devant ce déni du ministère de tutelle, la fédération des collecteurs des régies financières, annonce la tenue prochaine d’une importante communication pour prendre à témoin la communauté nationale et internationale des faits de tentative de manipulation de masse qui mettent au grand jour l’incapacité de leurs auteurs à apporter des solutions idoines et concrètes aux revendications légitimes des agents.

Rappelons que la fédération des collecteurs des régies financières réclame entre autre, la publication immédiate des audits des primes et des effectifs. Le respect des engagements dont l’application de l’arrêté 512 qui met en place la prime à la performance budgétaire (PPB). La régularisation des situations administratives. Les retards de paiement etc..

Ci-dessous, lire aussi l’intégralité de la déclaration, du 01 Septembre 2010, lue par le Porte-parole de la fecorefi, Sylvain Ombindha Talheywa

Mesdames et Messieurs,

Depuis plus d’un (1) mois, la Fédération des Collecteurs des Régies Financières donnait le mot d’ordre de grève générale illimitée dans les administrations des Douanes, des Impôts, des Hydrocarbures et du Trésor.

Un mois à rappeler aux uns et aux autres que les Régies financières sont loind’être des enfants gâtés bien au contraire qu’il y a dans nos administrations bien plus de paradoxe professionnel qu’autre chose. Car, rien ne peut expliquer qu’un agent public, fut-i des Régies financières puisse ne pas être intégré, ni reclassé encore moins avancé pendant plus de dix (10) ans.

Aujourd’hui, notre économie déjà fragilisée par la violente crise économique mondiale et négativement impactée par les effets pervers de la crise sanitaire dite de la COVID-19. Contraint notre pays à observer des politiques de résilience économique. Malheureusement, les Régies Financières, qui doivent fairele contre poids de ces effets néfastes sur notreéconomie, sont laissées pour compte.

Elles sont démobilisées et démotivées au profit d’un inquiétant endettement qui emmène, aujourd’hui, certains partenaires au développement às’en inquiéter car, cette dette avoisinerait les 74,7% de notre PIB, très au dessus des critères de convergence dans la zone CEMAC. L’une des solutions pour réduire le sprintvers le suffoquant endeterment est de remobiliseret remotiver les Régies Financières aux fins d’optimisation des recettes propres.

Raison pour laquelle nous nous battons aujourd’hui afin de donner corps à la visicondu Chef de ‘Etat qui fait de la relance de notre économieun défi majeur à relever pour notre pays. Pour y parvenir, les Régies Financires doivent évoluer dans le calme et la sérénité, loin des greves infempestives qUI fragilisent a Coherence qui devraitexister enfre l’ambition d’optimisation des recettes et la réalisation de celle-ci.

Mesdames et Messieurs,

Depuis 1 mois nous interpellons les plus hautes autorités sur l’impérieuse nécessité d’apporter un regard particulier sur les préoccupations posées par les Régies Financières. Des pistes de solutions s’y trouvent et ce, pour le grand bien de tous. Les grèves à répétition font perdre au budgetde l’Etat énormément d’argent que cela nous paraîttotalement intolérable lorsqu’on sait que notre balance économique est fortement tributaire des importations.

L’une des raisons de ces grèves est le non respect des engagements contractés envers les agents d’accordpartieavec les partenaires sociaux. Motif quelque fois évoqué, le taux d’exécution de l’enveloppe de paiement n’est pas atteint. A ce sujet, la FECOREFI a apporté une piste de solution en demandant la publication des resultats des audits et des primes réalisés en 2018 et qui ont démontré que économies substantielles pouvaient être réalisées du fait des agents fictifs, des doublons, des surclassésetc… toute chose qui aurait pour conséquence de baisser l’enveloppe à payer réellement.

Nous saluons la Direction Générale de la Compfabilife Publique et du Trésor qui a compris la nécessité d’assainir le fichier de ses effecfits et demandons aux autres administrations impliquées de s’en inspirer afin que, en toute transparence, les effectiis réels soit connus. C’est ‘occasion pour nous d’interpeller ici et maintenant le Ministre du Budget et des Comptes Publics, le Ministre du Pétrole, du Gaz et des Mines, le Ministre de l’Economie et de la Relance sur cet engagement qui se fait attendre depuis le 15 juillet 2020 et qui ne saurait se justifier dans la mesure où les administrations des Douanes, Impôts et Hydrocarbures ont des comptes dédiés à cet effet. Et là encore aucune communication n’est faite pour rassurer, car les Hommes qui ne se parlentpas ne se comprennent pas et il n’est pointquestionde tomber une fois de plus dans la spiraledes amiérés.

Au plus fort de la Pandémie, lorsqu’il s’est agit de mettre en ploce un plan de riposte sanitaire et que notre pays se devaitde continuer à fonctionner, les Régies financières ont été retenu comme service essentiel, c’est dire toute l’importance reconnue à celles-ci dans I’amature des finances publiques de notre pays. Malheureusement, ceux qui y exercent, pour une importante majoité, sont dans une situation administrative précaire. Comment comprendre que ceux qui sont chargés de la collecte des deniers publics en sont à mendier des postes budgétaires, des reclassements et même des avancements ? Lorsque votre téléphone bug, vous l’arrêtez un court instant puis redémarer pour une meilleure utilisation de votre appareil.

C’est en cela que nous sollicitons des plus hautes autorités des assises tripartites Présidence de la République / Gouvernement/ Partenaires sociaux qui aura le mérite de faire un diagnostic sincère de la situation afin de trouver ensemble des solutions pérennes. Aujourd’hui plus que jamais, notre pays ne peut se pemettre une telle situation. Aux Collègues des Douanes, des Impôts, des Hydrocarbures et du Trésor, La grève générale illimitée se poursuit jusqu’à ce que des solutions soient trouvées à nos préoccupations. Ensemble trouvorns des solutions pérennes, nous le devons pour notre pays.

Nous vous remercions.

La rédaction/lafuitedelinfo.com

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