Libreville,( agence de presse la plume de l’info.com)- A l’occasion de la célébration de la fête du travail, ce lundi 1er mai 2023, la convention nationale des syndicats du secteur éducation ( conasysed) dénonce avec la dernière énergie le mépris du premier ministre qui malgré le dépôt du cahier des charges du préavis de grève, et de nombreuses interpellations n’a pas bougé le petit doigt pour recevoir le bureau de la conasysed comme l’exige les textes en vigueur. Ils s’organisent pour lui apporter une réponse à ce mépris.
Le délégué général de la conasysed en lisant le manifeste du 1er mai, a dénoncé la précarité dans laquelle est précipitée l’agent public en général et l’enseignant en particulier par le fait qu’ils ont les salaires des stagiaires pendant de nombreuses années. «Nous nous organisons a apporté une réponse à ce mépris».
Le délégué général de la conasysed Alain Mouagouadi a demandé à la vaillante base de se mobiliser face au mépris du chef du gouvernement. «Aujourd’hui le 1er mai 2023, la convention nationale des syndicats du secteur éducation ( conasysed), à fait le choix de célébrer cette journée internationale loin des festivités gouvernementales qui sonnent plutôt comme des grosses ironies à l’endroit des travailleurs en général et les enseignants en particulier», a souligné le délégué général de la conasysed.
Les enseignants qui travaillent comme stagiaire n’ont jamais reçu leur salaire. «Je prends la parole pour exprimer la colère des enseignants formés, mais toujours à l’attente de leur recrutements et de leur affectations malgré le déficite observer sur le terrain.Des enseignants qui travaillent depuis des années et qui sont toujours sans salaire dans les établissements privés conventionnés ou de près salaire dans les établissements publics», a déclaré le délégué général de la conasysed Alain Mouagouadi.