Lancement officiel de formateur des entrepreneurs écaillage de poissons

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Libreville,( agence de presse la plume de l’info.com)- Le ministre de la pêche et de l’économie maritime Pascal Houangni Ambourouet a lancé officiellement le programme de formation des entrepreneurs spécialisés en transformation des produits de pêche écaillage de poissons,ce lundi 23 janvier 2023 au Centre de pêche appelé le (CAPAL), situé dans le 5e arrondissement de Libreville.

La formation d’écaillage consiste à professionnaliser cette activité en formant des jeunes Gabonais aux différentes techniques de transformation du poisson, notamment l’écaillage, l’étetage, l’eviscerage, le filetage entre autres.


L’objectif recherché est de toucher 1200 à 2000 écailleurs, répertoriés dans l’ensemble du pays. Mais aussi elle intervient dans un contexte où les produits de pêche gabonais sont de plus en plus présents dans les supermarchés et demandés par un secteur de la restauration en pleine croissance.


C’est dans cette optique, que la formation d’écaillage s’étendra sur tous les Centres de pêche du territoire national. « Cette initiative du ministère de la pêche et de l’économie maritime s’intègre dans la vision du Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Ali Bongo Ondimba de créer 100.000 auto-entrepreneurs, objectif exprimé dans son discours à la nation du 16 août 2022 », a déclaré le ministre de la pêche et de l’économie maritime Pascal Houangni Ambourouet.



«Ce dispositif n’a rien de cosmétique. Il n’a pas vocation à créer quelques dizaines voire, quelques centaines d’emplois. Il a pour ambition de créer plus de 100.000 auto-entrepreneurs, il est grand temps, de changer de braquet et de passer à la vitesse supérieure», a-t-il renchéri.



Aussi, il s’agit de contribuer à la gabonisation de cette profession, dans un secteur pêche qui participe seulement à 1, 5% du PIB, mais constitue un véritable gisement potentiel d’emplois et d’opportunités. La formation a été ponctuée par l’ouverture officielle du corridor fermé à la pêche dans l’estuaire du Komo pour rendre à nouveau accessible des zones de pêche artisanale, afin de satisfaire à la demande croissante des consommateurs.

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