Libreville, (agence de presse la Plume de l’Info.com) – Le Président du parti politique RÉAGIR, Persis Lionel Essono Ondo, a lancé officiellement une caravane constitutionnelle, vendredi à Libreville, au cours d’une conférence de presse, pour expliquer à la population les avancées significatives apportées par la nouvelle constitution, qui sera soumise au verdict populaire le 16 novembre prochain. Il a évoqué la question de la limitation des mandats présidentiels à un renouvellement, ce qu’il a qualifié de « révolution » en matière d’avancées. Il a également demandé aux Gabonais de voter « Oui » afin de permettre à l’exécutif de traduire toutes les recommandations en loi.
Il a souligné que « cette campagne consiste à respecter les recommandations du gouvernement de la République, qui nous a demandé d’aller à la rencontre des Gabonais pour présenter cette nouvelle loi constitutionnelle, leur expliquer ce qui a changé et ce qui a évolué. Nous souhaitons avoir un débat franc avec les populations, car nul n’est censé ignorer la loi et ceux qui sont concernés par la loi fondamentale, c’est bien évidemment le peuple gabonais. »
La première étape de leur caravane de sensibilisation sur le référendum aura lieu à l’amphithéâtre Isaac Nguema de l’université Omar Bongo.
Le Président par intérim de RÉAGIR, Persis Lionel Essono Ondo, a évoqué les raisons fondamentales qui ont amené le président statutaire à le désigner comme président intérimaire du parti, et il a lancé un appel à ses frères et amis du parti.
« Nous avons fondé ce parti ensemble et nous partageons des valeurs communes : la concertation, la vérité, la sincérité. Les statuts existent, mais les statuts ne font pas tout. Sans les statuts, nous ne pouvons rien organiser. Le président statutaire a le droit de nommer son intérimaire et de le révoquer, puisque les statuts ne l’interdisent pas. Il faut que les gens acceptent que la loi s’applique, qu’elle continuera à s’appliquer. Toutes les gesticulations médiatiques et les communiqués de presse ne nous impressionnent pas, car nous sommes dans le bon droit et nous voulons le bien de ce pays », a déclaré Persis Lionel Essono Ondo, Président par intérim de RÉAGIR.