Le Syntee+ exige le départ immédiat du nouveau directeur général

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Libreville,(agence de presse la plume de l’info.com)- Le syndicat national des travailleurs du secteur de l’eau et de l’électricité ( syntee+), a exigé, ce jour, au cours d’une assemblée générale extraordinaire, le départ immédiat du nouveau directeur général de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) pour des raisons de nationalité dont il est Sénégalais d’origine.


Les agents de la SEEG très remontés et mobilisés massivement comme un seul homme exigent au gouvernement le départ immédiat du sénégalais au poste de directeur général.

Outre cette actualité de l’heure, l’ordre du jour portait non seulement sur la nomination du nouveau directeur général, mais également sur la situation de l’entreprise, à savoir, les impayés du FGIS et les impayés de l’État.


L’ensemble des adhérents, sympathisants, et les agents de la SEEG ont paralysé le fonctionnement de l’entreprise pour réclamer la tête du directeur général le Sénégalais récemment nommé.

L’arrivée de ce sujet sénégalais à la tête de la SEEG va occasionner, la paralysie du bon fonctionnement de l’entreprise, a annoncé, le secrétaire général du syntee+, Jérôme Mvone Nguema.

Il exige la gabonisation de poste qui doit toujours prévaloir au lieu de leur imposer un ressortissant de l’Afrique de l’ouest c’est-à-dire un Sénégalais.

Également, les agents ont interpellé le Président de la République, Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, à démettre immédiatement de ses fonctions le sujet Sénégalais qui occupe actuellement le poste de directeur général de la SEEG avant que les choses s’empirent.

Selon eux, les autorités gabonaises limogent les Gabonais pour les remplacer par des expatriés. Mais aussi, ils ont affirmé que les gouvernants fait la promotion des étrangers dans les administrations et dans des sociétés para-étatiques.

Par ailleurs, ils ont mis en garde les autorités d’arrêter de faire la promotion des expatriés en terre gabonaise.

Cette assemblée générale extraordinaire convoquée par le bureau a remis en cause la décision prise par les plus hautes autorités qui l’ont nommé en lieu et place d’un gabonais.


Rappelons que plus de 5000 mille agents se sont mobilisés pour chasser le sujet Sénégalais.

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