Ouverture de l'atelier national sur la piraterie maritime à Libreville
Le ministre d’État, en charge de l’intérieur, Lambert-Noël Matha, a présidé, mercredi 23 Septembre 2020, à Libreville, la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier national sur la piraterie maritime.
C’est en vue de trouver les voies et moyens au renforcement de la sécurité maritime sur les côtes gabonaises que le ministre de l’intérieur a attiré l’attention des experts en s’appuyant sur les expériences, les points de vue et les stratégies de lutte contre la piraterie maritime.
Selon Matha, la lutte efficiente passe nécessairement par l’établissement d’un diagnostic partagé des menaces et une typication des mesures urgentes à prendre. «Cet atelier, au regard de tous les défis à relever, n’est pas une option pour le Gabon mais un impératif», a-t-il, déclaré.
Durant trois (3) jours, les experts en la matière devront plancher sur de pistes de solutions intégrées, qui elimineront la piraterie dans les eaux nationales gabonaises.
Notamment, le trafic d’armes et de drogues, le trafic de migrants et l’immigration clandestine, la pollution maritime, le rejet illégal des déchets toxiques, la pêche illicite non déclarée et non réglementée.
Dans cette optique, le secrétaire permanent du conseil national de la Mer, Léandre Edgard Ndjambou, a souligné que cet atelier national dédié à la lutte contre la piraterie maritime au Gabon, est le début de la mise en œuvre de la stratégie maritime intégrée du Gabon (SMIG), telle que voulue par le chef de l’état, Ali Bongo Ondimba.
«La présente rencontre nationale mobilise les acteurs militaires, civils et privés. Elle s’articule autour de tois thématiques essentielles réparties en trois ateliers : Défense de l’espace maritime. Surveillance des activités Maritimes. Sécurisation des infrastructures et préservation de l’environnement marin», a-t-il indiqué.
Rappelons que la piraterie maritime renvoie à «tout acte de déprédation (vol, pillage accompagné de desconstruction) commis en mer contre un navire, son équipage ou sa cargaison».
Aimé Serge Boulingui/laf8delinfo.com