Siat Gabon : un Colon défi les pouvoirs publics !

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L’État peut-il s’avérer impuissant face à un individu fut-il, Directeur général de SIAT Gabon, qui de plus est en porte à faux sur toute la ligne avec les lois en vigueur ? C’est la question que se posent des nombreux agents de cette société qui risque, si rien n’est fait, déposer son bilan. La gestion approximative d’un faussaire patenté qui ne devrait pourtant pas exercer ces fonctions est, selon plusieurs observateurs, la principale raison de cette banqueroute.


Malgré les convocations de la Direction générale des Recherches (DGR), et de la Direction générale de la Documentation et de l’Immigration, pour éclairer des nombreuses zones d’ombres qui entourent sa présence au Gabon et les responsabilités qu’il assume au sein de l’entreprise, Benoît Snoeck n’a osé déférer à celles-ci. Une défaillance de l’autorité qui ne saurait se justifier

Benoît Snoeck est l’actuel Administrateur Directeur Général désigné lors du Conseil d’administration du 30 août 2019. Une nomination contraire aux exigences de la réglementation des conditions de travail des émigrés République gabonaise.

L’article 104 du Code du travail qui stipule clairement que «le recrutement d’un travailleur étranger doit être précédé d’une autorisation d’emploi délivrer par le ministère du Travail et faire l’objet d’un contrat visé par les services compétents du ministère du Travail».

Le 26 mars 2019, la Direction générale du travail, de la main d’œuvre et de l’emploi a reçu effectivement une demande d’autorisation d’emploi à la demande de SIAT Gabon en faveur de Benoît Snoeck, ce Belge né en République Démocratique du Congo, en qualité de directeur des sites de Bitam et Midzic.


À l’issue de l’examen de cette demande par la Commission nationale pour l’admission à l’emploi de la main d’œuvre étrangère au Gabon, elle fût malheureusement rejetée pour motif, « limite d’âge ».


Selon cette Commission « Monsieur Snoeck Benoît Marie R, âgé de 61 ans doit faire-valoir ses droits à la retraite conformément à la loi N°21/2010 du 27 juillet 2010 portant rectification de l’ordonnance N°18/2010 portant rectification de certaines dispositions du Code du travail de la République Gabonaise en son article nouveau».

Mieux, le Directeur du Travail demande aux responsables de SIAT Gabon de prendre toutes les dispositions nécessaires relatives à la rupture du contrat de travail avec l’intéressé conformément à la réglementation en vigueur.


Malgré ce rejet et l’injonction de l’autorité compétente à rompre le contrat de travail, Snoeck Benoît continuera à travailler en toute illégalité et au mépris des lois en vigueur. Directeur de sites de Bitam et Midzic, il sera désigné comme Administrateur Directeur Général lors du Conseil d’Administration du 30 août 2019.


Entré au Gabon en début 2019 avec un visa affaire pour investir dans les projets en non pour travailler à SIAT, Benoît Snoeck un contrat de consultance avec la société Agro-industrielle belge. En lieu et place de consultant Benoit sera plutôt directeur des sites SIAT de Bitam et Midzic.

Une entourloupe de plus car l’intéressé ne pouvait en même temps être consultant et apparaitre dans organigramme de la société comme Directeur général. La présence de Snoeck Benoît à la tête de SIAT est donc en totale violation de la législation gabonaise.


En outre, le Consultant étant une entreprise individuelle, elle est assujettie à l’impôt. Immatriculé le 29 janvier 2019, sous le numéro d’identification fiscale 485979X, la situation fiscale de Snoeck Benoît reflète aussi la filouterie de l’homme.

Aucune patente payée, aucune déclaration des revenus, aucun paiement par anticipation dans les caisses de l’Etat, aucun avis de mise en recouvrement. L’État est grugé à tous les niveaux.

Malgré toutes ces récriminations et bien d’autres faits graves qui démontrent à suffisance le mépris doublé d’une arrogance vis-à-vis des autorités publiques, aucune voix ne s’élève pour ramener ce ‘’Colon des temps modernes’’ à respecter les institutions au point où certains se demandent si Sneock ne bénéficie des complicités bien placées dans les sphères de décision.

Qu’est-ce qui peut expliquer qu’un émigré en situation irrégulière puisse refuser de déférer aux convocations ? L’Etat a-t-il perdu son autorité au point que les lois et règlements en vigueur peuvent être bafoués ? Un Gabonais peut-il afficher la même défiance dans un pays européen ? Telles sont les interrogations auxquelles la force publique devrait apporter des réponses.

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