Libreville, ( agence de presse la plume de l’info. Com)- L’usine de fabrication des médicaments la santé pharmaceutique est en voie de fermeture imminente si rien n’est fait. Pour cause le non respect des engagements prises par le gouvernement gabonais, et la morosité du marché du médicament.
C’était la substance de la déclaration, le lundi 26 septembre 2022, par le Vice-président de l’ONG Santé Pour Tous, Jean Claude AFA’A, au sein de l’usine la santé pharmaceutique basée en Nkok dans la commune de Ntoum.
« Le constat qui se dégage 5 ans après l’inauguration de cette entreprise par le Chef de l’État Ali Bongo Ondimba est que les problèmes veulent plomber cet investissement, nous avons vu des stocks d’une valeur estimée à 150 tonnes en cours de péremption alors que dans les hôpitaux et les pharmacies il y a un manque de médicament. Ce qui ne s’explique pas aujourd’hui. Alors nous lançons un cri d’alerte à l’endroit des pouvoirs publics notamment le Chef de l’État Ali Bongo Ondimba, afin que les partenaires aussi bien public que privés puissent tenir leurs engagements dans l’approvisionnement en médicament. Et que cette usine soit restaurée afin que les populations puissent aussi s’octroyer le médicament en temps opportun et à moindre coût« , a déclaré Jean Claude Afaa vice-président de l’ONG santé pour tous.
« Nous avons vu plus de 14 produits qui sont fabriqués ici mais qui sont absents dans les pharmacies, nous ne comprenons pas s’il y a une volonté manifeste et politique derrière le boycott des produits de cette entreprise, c’est pourquoi l’ONG santé pour tous, nous dénonçons cette attitude des partenaires aussi public que privés qui ne tiennent pas leurs engagements. Nous invitons les plus hautes autorités à mettre les moyens à la disposition de cette entreprise afin qu’elle écoule ses produits pour le bonheur des populations. Cette entreprise dispose des produits mais qui ne trouvent pas d’acquéreurs« , a-dit le vice-président de l’ONG santé pour tous.
« Le Président de la République Ali Bongo Ondimba avait dit : enfin, le Gabon va produire ses propres médicaments mais c’est tout un contraire qui se passe« , a-t-il rappelé.