Libreville, ( agence de presse la plume de l’info. Com)- Le collectif des agents de la société de transport trans’ Urb menace d’entrer en grève générale illimitée si leurs revendications ne sont pas réglées dans les tous prochains jours.
La menace a été brandie au Directeur administratif et du personnel, Joseph Marie Mounguengui, représentant la direction générale, au cours d’une rencontre initiée par la hiérarchie de l’entreprise, ce lundi 6 août 2022, à leur base située au Pont-Nomba dans la commune d’Owendo, a-t-on appris des sources sures.
Les revendications sont entre autres, le départ immédiat de l’équipe d’exploitation pour mauvaise gestion et mauvais management, ramener le salaire de base à 250000FCFA, aménager un calendrier de repos de 2 jours par semaine aux chauffeurs, classer tous les agents ayant débutés à travailler de 2020 à 2022 en catégorie CDI.
Selon notre source, le cahier des charges de douze (12) points avait été déposé auprès de la direction générale de trans’ Urb qui est resté sans suite.
De même une épistolaire avait été adressée à l’endroit du directeur général qui brille dans l’arrogance et le mépris. Il marginalise les travailleurs au détriment de ses propres intérêts.
Ils ont promis paralysé le circuit de transport si leur cahier des charges ne trouve pas de solution immédiate. « Le transport de la population gabonaise sera interrompu, ont-il averti » .
Ils ont profité de l’occasion pour interpeller le President de la République, Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba a réglé ce problème de maltraitance du personnel de trans’ Urb, dont le cahier des charges qui comporte leurs revendications.
« Ça fait 3 ans que nous ne voyons pas le bout du tunnel. Nos cotisations Cnss et Acnamgs ne sont reversées. Si rien ne fait dans les prochains jours, nous allons garer tous les bus » , a déclaré, un chauffeur sous couvert d’anonymat.
« Nous mettons en garde la direction générale qu’elle n’ose pas licencier un agent ou des agents parce-que nous revendiquons nos droits. Sinon, nous allons paralyser le fonctionnement de l’entreprise et arrêter le travail. Il trouveront les bus gardés« , a-t-il renchéri.
La même source, indique que les salaires des agents de trans’ Urb ne sont pas stables. Ils dénoncent également le mauvais traitement , et les licenciements abusifs auquels les agents subissent au quotidien, et les menaces de tout genre.
Le collectif des agents de la trans’ Urb à travers notre source, souligne qu’ils sont victimes d’oppression, opprimés et maltraités par le directeur général et sa famille qu’il a intégré dans l’entreprise.
Le personnel de trans’urb menace afin de paralyser le trafic. Si leurs revendications ne sont pas réglés le plus vite possible.