Libreville, (Agence de presse La Plume de l’Info.com)- Le Président du Syndicat national des enseignements chercheurs de l’Université Omar Bongo (SNEC-UOB), Mathurin Ovono Ebé, a appelé les autorités de la transition à régler la situation des enseignants chercheurs et chercheurs lors d’un point de presse, ce mardi, à l’université Omar Bongo.
Lors du dialogue national inclusif qui s’est tenu du 2 au 30 avril, des recommandations ont été formulées pour la restauration de la dignité enseignante, en abrogeant le décret N°866/PR/MES/ MFP du 20 août 1981 fixant le statut particulier du personnel enseignant de l’enseignement supérieur en République gabonaise. Le SNEC-UOB demande que ces recommandations soient intégralement appliquées et consignées dans une loi fixant le statut particulier du personnel enseignant.
Le syndicat attend que les enseignants chercheurs et chercheurs soient retirés du régime général de la fonction publique afin de mieux suivre leur carrière, à l’instar d’autres corps professionnels tels que la magistrature et les forces de défense et de sécurité.
La mise en place de ce statut particulier permettra d’éviter les retards de reclassement qui entraînent des situations injustes, où des Maîtres-Assistants et Maîtres de Conférences perçoivent encore des salaires d’Assistant.
Le SNEC-UOB exprime également son scepticisme quant aux affirmations du gouvernement selon lesquelles toutes les situations administratives auraient été régularisées. Il demande au gouvernement de prouver ses dires en distribuant rapidement les actes administratifs aux principaux bénéficiaires.
Le SNEC-UOB souligne l’importance de restaurer la dignité enseignante et de garantir des conditions de travail justes et équitables pour les enseignants chercheurs et chercheurs de l’Université Omar Bongo.
