Présidentielle 2025 / Cour Constitutionnelle : L’éviction de Boris IBELA, une décision controversée face au repêchage d’autres candidats
Libreville, (Agence de presse La Plume de l’Info.com) – Écarté de la course à l’élection présidentielle pour paiement tardif de sa caution, Boris IBELA brise le silence et expose les entraves qu’il a rencontrées dans le processus de validation de sa candidature. Entre difficultés administratives et absence d’interprète pour certifier sa maîtrise de la langue Babongo, le candidat recalé dénonce une décision inéquitable de la Cour constitutionnelle, qui a rejeté son recours tout en repêchant d’autres candidats dans une situation similaire.
Lors d’une conférence de presse, Boris IBELA a tenu à retracer son parcours, marquant du sceau de l’injustice les obstacles qu’il a dû surmonter. Il souligne notamment les dysfonctionnements de la commission linguistique, incapable de lui fournir un interprète en langue Babongo, et les contradictions du cadre réglementaire concernant le paiement de la caution électorale.
Le candidat malheureux rappelle que le Code électoral ne spécifiait pas clairement le mode de paiement de la caution. Se présentant le 8 mars avec un dossier complet, il s’est vu refuser la validation faute de quittance de paiement. Pourtant, ayant tenté de régler la somme requise par chèque auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), il s’est heurté à un refus, l’institution affirmant ne pas être un établissement bancaire. Cette situation l’a conduit à l’exclusion, malgré sa volonté manifeste de respecter les exigences financières du scrutin.
Boris IBELA s’insurge contre une justice à géométrie variable : « Comment expliquer que d’autres candidats, confrontés au même problème de paiement, aient été repêchés, alors que ma requête a été rejetée ? » Il déplore également que la commission linguistique l’ait contraint à de multiples déplacements pour obtenir une simple note.
En définitive, l’éviction de Boris IBELA soulève des interrogations sur l’équité du processus électoral et la rigueur des institutions impliquées. Une décision qui, selon lui, ne reflète pas les principes d’égalité et de transparence censés guider le bon déroulement du scrutin présidentiel de 2025.