AGASA : la santé des Gabonais sacrifiée par Jean Delor Biyoghe Bi Ntougou

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Libreville, (Agence de presse La Plume de l’Info.com) – Le Directeur général de l’Agence Gabonaise pour la Sécurité Alimentaire (AGASA), Jean Delor Biyoghe Bi Ntougou, est accusé de compromettre la santé des populations gabonaises au profit de ses intérêts personnels. Alors que le Gabon est désormais engagé dans la cinquième République sous l’impulsion du Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, certains hauts responsables, à l’instar du patron de l’AGASA, semblent agir à contre-courant des ambitions de transparence et de protection citoyenne prônées par le nouveau régime.

Pour Jean Delor Biyoghe Bi Ntougou, le maintien de son mandat semble primer sur la mission première de l’AGASA : garantir la sécurité alimentaire de la population. Malgré plusieurs tentatives maladroites pour justifier la mise à l’écart de son Directeur Général Adjoint, les Gabonais perçoivent de plus en plus les agissements du DG comme un abus d’autorité motivé par des intérêts égoïstes.

La récente intervention salutaire de son adjoint — largement saluée par l’opinion publique — contraste fortement avec l’absence remarquée du DG principal, alors en déplacement à Paris. Une absence interprétée par beaucoup comme un désintérêt pour les urgences locales. Cette posture soulève des interrogations sur les réelles priorités du Directeur général, qui semble déterminé à écarter tout collaborateur soucieux de remplir avec rigueur et intégrité la mission de l’AGASA.

Le summum de cette controverse a été atteint lorsque, après la fermeture provisoire de plusieurs sites de production d’eau en sachet jugés insalubres, Jean Delor Biyoghe Bi Ntougou a ordonné leur réouverture sans condition. Un acte perçu comme une mise en danger directe de la santé publique. Selon les règles internes de l’AGASA, tout agent agissant sans mandat officiel, même dans l’urgence pour protéger des vies, serait considéré comme irresponsable, voire nuisible à la réputation de l’agence.

Face à cette situation, une question reste en suspens : qui protège Jean Delor Biyoghe Bi Ntougou ? Pourquoi un fonctionnaire aussi décrié par la population semble-t-il intouchable ? Les Gabonais, profondément attachés aux valeurs prônées par la cinquième République, appellent les autorités compétentes, en particulier le Chef de l’État, à agir fermement pour mettre fin à cette dérive.

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