Développement local : Où est la part de Dienga dans l’enveloppe présidentielle de 7 milliards dédiée à l’Ogooué-Lolo ?

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Libreville, (Agence de presse La Plume de l’Info.com) – Une réunion urgente s’est tenue mardi au quartier Louis, dans le 1er arrondissement de Libreville, afin de faire toute la lumière sur la cagnotte de 400 millions de francs CFA affectée au district de Dienga, dans la province de l’Ogooué-Lolo. Cette somme provient de l’enveloppe globale de 7 milliards de francs CFA, don du président de la transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma.

L’objectif de cette réunion de crise, présidée par le sénateur de la transition, Georges Bruno Ngoussi, était d’apaiser les tensions des ressortissants de la localité résidant à Libreville, face à l’absence de démarrage des chantiers prévus pour la construction d’équipements socio-collectifs attendus par la population de Dienga.

Lors de cette rencontre, certaines autorités locales ont insisté sur le fait que « l’argent est bel et bien disponible, déposé sur un compte à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), et qu’il appartient désormais aux résidents de définir les priorités et de valider les projets avant leur mise en œuvre », a déclaré Georges Bruno Ngoussi.

Il ressort donc que cette enveloppe présidentielle, du moins la part réservée à Dienga, d’un montant de 400 millions de francs CFA, ne pourra être déboursée par la CDC qu’une fois les projets prioritaires bien définis et les entreprises adjudicataires sélectionnées.

« Le problème vient de la population de Dienga. Le président nous a promis des routes et un C.E.S. Or, sur les 400 millions alloués à Dienga, les habitants insistent à tout prix sur la construction d’un C.E.S. Mais cette somme ne couvre que le soubassement et deux salles de classe. Or, un C.E.S. nécessite bien plus, notamment des logements pour enseignants et d’autres infrastructures », a expliqué un membre de l’Association des ressortissants de Dienga à Libreville.

Un groupe de travail a été mis en place pour évaluer et sélectionner les projets à financer, afin de faciliter le décaissement des fonds et engager rapidement les travaux tant attendus. Cependant, le temps presse et ne joue pas en faveur du district de Dienga, alors que dans d’autres localités de la province, les chantiers ont déjà commencé, notamment à Koulamoutou et à Pana, où un lycée moderne est en construction.

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